dimanche 31 janvier 2010
samedi 30 janvier 2010
Tender is the night
John Keats - Ode to a Nightingale My heart aches, and a drowsy numbness pains | ||
My sense, as though of hemlock I had drunk, | ||
Or emptied some dull opiate to the drains | ||
One minute past, and Lethe-wards had sunk: | ||
'Tis not through envy of thy happy lot, | 5 | |
But being too happy in thine happiness, | ||
That thou, light-wingèd Dryad of the trees, | ||
In some melodious plot | ||
Of beechen green, and shadows numberless, | ||
Singest of summer in full-throated ease. | 10 | |
O for a draught of vintage! that hath been | ||
Cool'd a long age in the deep-delvèd earth, | ||
Tasting of Flora and the country-green, | ||
Dance, and Provençal song, and sunburnt mirth! | ||
O for a beaker full of the warm South! | 15 | |
Full of the true, the blushful Hippocrene, | ||
With beaded bubbles winking at the brim, | ||
And purple-stainèd mouth; | ||
That I might drink, and leave the world unseen, | ||
And with thee fade away into the forest dim: | 20 | |
Fade far away, dissolve, and quite forget | ||
What thou among the leaves hast never known, | ||
The weariness, the fever, and the fret | ||
Here, where men sit and hear each other groan; | ||
Where palsy shakes a few, sad, last grey hairs, | 25 | |
Where youth grows pale, and spectre-thin, and dies; | ||
Where but to think is to be full of sorrow | ||
And leaden-eyed despairs; | ||
Where beauty cannot keep her lustrous eyes, | ||
Or new Love pine at them beyond to-morrow. | 30 | |
Away! away! for I will fly to thee, | ||
Not charioted by Bacchus and his pards, | ||
But on the viewless wings of Poesy, | ||
Though the dull brain perplexes and retards: | ||
Already with thee! tender is the night, | 35 | |
And haply the Queen-Moon is on her throne, | ||
Cluster'd around by all her starry Fays | ||
But here there is no light, | ||
Save what from heaven is with the breezes blown | ||
Through verdurous glooms and winding mossy ways. | 40 | |
I cannot see what flowers are at my feet, | ||
Nor what soft incense hangs upon the boughs, | ||
But, in embalmèd darkness, guess each sweet | ||
Wherewith the seasonable month endows | ||
The grass, the thicket, and the fruit-tree wild; | 45 | |
White hawthorn, and the pastoral eglantine; | ||
Fast-fading violets cover'd up in leaves; | ||
And mid-May's eldest child, | ||
The coming musk-rose, full of dewy wine, | ||
The murmurous haunt of flies on summer eves. | 50 | |
Darkling I listen; and, for many a time | ||
I have been half in love with easeful Death, | ||
Call'd him soft names in many a musèd rhyme, | ||
To take into the air my quiet breath; | ||
Now more than ever seems it rich to die, | 55 | |
To cease upon the midnight with no pain, | ||
While thou art pouring forth thy soul abroad | ||
In such an ecstasy! | ||
Still wouldst thou sing, and I have ears in vain— | ||
To thy high requiem become a sod. | 60 | |
Thou wast not born for death, immortal Bird! | ||
No hungry generations tread thee down; | ||
The voice I hear this passing night was heard | ||
In ancient days by emperor and clown: | ||
Perhaps the self-same song that found a path | 65 | |
Through the sad heart of Ruth, when, sick for home, | ||
She stood in tears amid the alien corn; | ||
The same that ofttimes hath | ||
Charm'd magic casements, opening on the foam | ||
Of perilous seas, in faery lands forlorn. | 70 | |
Forlorn! the very word is like a bell | ||
To toll me back from thee to my sole self! | ||
Adieu! the fancy cannot cheat so well | ||
As she is famed to do, deceiving elf. | ||
Adieu! adieu! thy plaintive anthem fades | 75 | |
Past the near meadows, over the still stream, | ||
Up the hill-side; and now 'tis buried deep | ||
In the next valley-glades: | ||
Was it a vision, or a waking dream? | ||
Fled is that music:—do I wake or sleep? |
dimanche 24 janvier 2010
Two people in a room
(###) Stephan Eicher - Two people in a room
I look at you
You look back at me
I can see you’re lonesome just like me
And here they come
These waves of fear
Cause one day, one day
I’ll sing the same sad song for you
A l'auberge des culs tournés
Je pense que c'est le soir où t'as éteint la lumière
En te retournant sur le flanc
Le lendemain on s'est réveillé derrière contre derrière
Le lendemain on s'est réveillé avec nos dos comme paravents
Tu m'as dit que je devrais même ouvrir une bière
Tu me l'avais pas dit depuis si longtemps
Que je ne savais même plus comment il fallait faire
Les bières aujourd'hui s'ouvrent manuellement
(###) Deportivo revisite Miossec
samedi 23 janvier 2010
Quand l'abîme est de mise
(###) Vienne, Barbara
[Si je t'écris ce soir de Vienne,
J'aimerais bien que tu comprennes
Que j'ai choisi l'absence
Comme dernière chance.
Notre ciel devenait si lourd
Si je t'écris ce soir de Vienne
Que c'est beau l'automne à Vienne
C'est que, sans réfléchir,
J'ai préféré partir
Et je suis à Vienne sans toi.]
Cinéma et marketing : une association mutuellement bénéficiaire (et un poil hypocrite) ?
On le sait, les tentatives des marques pour investir le cinéma n’ont rien d’un phénomène nouveau. Le dernier exemple qui me vient à l’esprit concerne le très esthétique The Road. Une des séquences du film nous montre le héros du film (Viggo Mortensen, aussi brillant que barbu) partager une canette de Coca-Cola avec son fils. Comme l’histoire se passe dans un monde apocalyptique, la scène a évidemment une valeur symbolique. Il n’empêche que je ne serais pas surpris d’apprendre que la marque ait mis la main au portefeuille pour s’offrir cette petite séquence.
Dans la mesure où la publicité ne vient pas complètement noyer le film et où elle contribue au financement des oeuvres, pourquoi pas. Restons dans les breuvages et le cinéma, même s’il est peu probable que celui dont je vais vous parler fasse l’objet d’une publicité familiale puisqu’il s’agit de vodka. Absolut a en effet donné carte blanche au réalisateur Spike Jonze (Being John Malkovitch, Max et les Maximonstres…) pour réaliser un court métrage.
Baptisé I’m Here, le film - qui sera présenté au festival du film de Berlin - pourra être visualisé dans le courant du mois de mars sur un site dédié. Pour y accéder, il faut entrer son âge. Les moins de 21 ans (en tout cas ceux qui n’ont pas bien suivi les cours d’arithmétiques) sont refoulés sans état d’âme. Bien qu’ayant l’âge de commettre à peu près l’ensemble des actes répréhensibles répertoriés par la loi (mais pas encore celui d’être élu sénateur), j’ai quand même eu le sentiment d’avoir le regard sévère de la société posé sur mes frêles épaules en entrant sur le site.
Sentiment un peu abscons (oui, j’aime les mots obsolètes. La preuve), au regard de la bande-annonce du film en question. Il s’agit d’une histoire d’amour entre deux robots. Question synopsis, on pense bien sûr à la première partie de Wall-E (un film qui porte grandement atteinte aux bonnes moeurs). Esthétiquement, ça a l’air très réussi, très nouvelle vague américaine : léché, poétique, musical, un peu barré (souvenons-nous que Spike Jonze est souvent associé à Michel Gondry, qui est Français mais on lui pardonne). Je ne sais pas ce que le film donnera au final, mais personnellement j’ai très envie de le découvrir.
Il n’empêche, je reste très perplexe devant cette histoire de limite d’âge. Est-ce que dans la version finale du film nos deux robots disjonctent sous des litres de vodka ? Et quand bien même, est-ce qu’il faut être en âge de soi-même disjoncter sous la vodka (n’essayez pas, on m’a affirmé que c’était très mauvais) pour voir une œuvre d’art qui le représente ? C’est un peu comme Gainsbourg qui s’est vu privé de sa cigarette sur les affiches du métro parisien. Étant donné qu’il fume au nez et à la barbe de tous partout ailleurs, ça semble un poil hypocrite. Ou alors, est-ce que sous prétexte que ce film est sponsorisé par une marque, on considère que c’est de la publicité ? Ou bien est-ce simplement Absolut qui fait du zèle pour devancer les critiques des bien-pensants ?
Je m’interroge.
Au passage, et puisqu'on parle de cinéma et que j'ai évoqué les gitanes de Gainsbourg, je sors tout juste du film (pardon, du conte) qu'en a tiré Joann Sfar, et il est vraiment excellent.
(###) Moi non plus.
jeudi 21 janvier 2010
Journaliste perdu cherche berger
J’étais tout à l’heure à l’Epita où s’est tenu une table ronde sur le thème « RIA/Web2.0, les clés pour une e-campagne efficace ».
Cela a surtout été l’occasion pour les participants de discuter du rôle d’Internet dans la politique – locale ou nationale – et en ce qui concerne l’information et l’engagement des citoyens.
Comme beaucoup de journalistes, je m’interroge sur l’avenir des médias traditionnels face à Internet, à la place des métiers de l’information confrontés à de nouveaux modes de communication, etc. C’est donc avec intérêt que j’ai écouté les propos de Benoît Thieulin, qui s’était fait connaître pour avoir mis en place le site Désir D’avenir qui a porté la campagne de Ségolène Royal.
« La télévision et les anciens médias sont très importants et garderont un rôle majeur pour créer les sujets du débat public », expliquait-il. « Mais c’est sur Internet que les citoyens viennent se faire une idée et poursuivre le débat ».
Thierry Solère, maire adjoint de Boulogne-Billancourt et qui fut responsable du site de campagne de Nicolas Sarkozy ne dit pas autre chose.
« Des lieux de débat se sont créés sur Internet qui n’existent plus ailleurs », affirmait-il avant d’enfoncer le clou. « La télévision préfère les séances courtes, calibrées pour la publicité ».
Autrement dit, les « vieux » médias ont simplement un rôle de stimulus, les sujets vont y être effleurés avant d’être débattus sur Internet. Les politiques ont donc tout de même encore besoin de la télévision pour imposer leur calendrier médiatique, qu’il s’agisse de la burqa ou des retraites.
Mais même ce rôle de « créateur de débat » lui est contesté par Internet. A l’heure où tous les citoyens sont équipés d’un appareil photo ou d’une caméra, le buzz peut venir de n’importe où et de n’importe qui… et s’imposer sur la scène médiatique, y compris dans les médias traditionnels.
Jérome Delveau, de Human to Human, que j’ai interviewé il y a quelques mois pour L’Atelier ne me disait pas autre chose : « Quand 10 millions de personnes sont exposés à une information, les médias traditionnels ne peuvent pas l’ignorer sous peine d’être pointés du doigt. Il y a une véritable pression qui s’exerce ».
A entendre les participants, tout cela serait une question de génération. La génération de la télévision a remplacé celle de l’écrit, et celle de l’Internet vient lui succéder.
Une génération plus centrée sur elle-même.
« Nous avons à faire à une génération qui ne s’intéresse plus qu’à elle-même et qui regarde uniquement ce qui la concerne », analysait ainsi Thierry Solère. « Internet participe à cela et amplifie ce phénomène ».
Une idée partagée par Guillaume Mikowski, directeur associé de Brainsonic, pour qui toutes les vidéos d’une durée supérieure à 3 minutes devront nécessairement être chapitrées et séquencées. L’objectif étant de pouvoir accéder directement aux quelques secondes qui intéressent l’internaute. Internet permet de reproduire pour la vidéo les techniques de lecture en diagonale qu'applique plus ou moins consciemment toute une génération.
Pour Benoît Thieulin, il y a deux victimes à ce changement générationnel : les médias et les politiques. Deux secteurs, paradoxalement, qui se sont avérés plutôt dynamiques et innovants ces dernières années.
« Contrairement à ce que l’on entend souvent, les politiques sont plutôt à l’avant garde de ces nouveaux usages du web », explique-t-il.
Reste que certains ont encore du mal à faire la transition.
« Certains vont préférer répondre une feuille de chou qui va toucher 200 personnes et refuseront d’utiliser Twitter, alors que c'est un moyen qui permet de toucher plusieurs milliers de personnes ».
La conclusion que j’ai tirée de cette table ronde, c’est que les politiques ont pris de l’avance sur les journalistes dans la recherche d’une nouvelle recette Internet-compatible. Il faut dire que, sur ce plan précis, ils ont l’avantage d’avoir trouvé en Barak Obama un modèle à suivre. Les médias traditionnels et les journalistes se cherchent encore un champion qui leur indiquerait la voie.
Ps : pour ma recherche d'image j'ai tapé "journaliste et mouton" sur Google images. Sur 18 photos affichées en première page, 15 représentent Harry Roselmack. L'effet TF1 ?
(###) Pourras-tu le faire ? Pourras-tu le dire ?
lundi 18 janvier 2010
Vergesslichkeite
(###)
[I have my books /And my poetry to protect me / I am shielded in my armor / Hiding in my room, safe within my womb / I touch no one and no one touches me / I am a rock, I am an iiiiiiiiiiiiiiiiiiislaaaaand]
Hin hin hin.
Why do I feel like grinning wildly ?
Dunno but that's fun.
Let it be a gigantic laugh.
dimanche 17 janvier 2010
Faux plafond
(###) No ceiling - Une autre solution.
For Pets Only
On attend toujours l'intervention de Brigitte Bardot.
(###) En souvenir du temps où elle ouvrait la bouche pour dire autre chose que des conneries. Faut dire qu'à cette époque on lui écrivait ses textes.
jeudi 14 janvier 2010
When the witnesses are gone
(###) Dance me to the end of love
Dance me to your beauty with a burning violin
Dance me through the panic 'til I'm gathered safely in
Lift me like an olive branch and be my homeward dove
Dance me to the end of love
Dance me to the end of love
Oh let me see your beauty when the witnesses are gone
Let me feel you moving like they do in Babylon
Show me slowly what I only know the limits of
Dance me to the end of love
Dance me to the end of love
Take this Waltz
(###) Take this Waltz
Now in Vienna there's ten pretty women
There's a shoulder where Death comes to cry
There's a lobby with nine hundred windows
There's a tree where the doves go to die
There's a piece that was torn from the morning
And it hangs in the Gallery of Frost
Ay, Ay, Ay, Ay
Take this waltz, take this waltz
Take this waltz with the clamp on its jaws
mercredi 13 janvier 2010
Caricatures (?)
Deux de ces caricatures n'en sont pourtant pas. Sauras-tu les retrouver ?
(###) Ugly - Violent Femmes
lundi 11 janvier 2010
Avant de partir
Le Sida tue encore.
(###) Je suis venu vous voir.
Je suis venu vous voir avant de partir, y'avait personne ça vaut mieux comme ça. Je savais pas trop quoi vous dire, croyez pas que je vous abandonne même si encore une fois je vous laisse le pire, les larmes qu'on verse sur la mort d'un homme. Adieu mes amis, je me serais bien battu encore, adieu mes amours, priez pour moi.
Toi que j'aime, que j'ai aimé, compagnon d'un jour ou d'une année, déjà tu sais que dans mon cœur même moisi flottent encore violence et tendresse.
Mon existence ne tient pas qu'à ma graisse, je suis esprit avant d'être un corps. Je suis mort, mais rien n'est fini, il reste ma voix et bien peu d'écrits.
J'avais surtout une grande gueule pour chanter des chansons d'amour pour Paris sur la petite scène du Tourtour.
Mes amis ne pleurez pas, le combat continue sans moi. Tant que quelqu'un écoutera ma voix je serai vivant dans votre monde à la con.
Avec du sang plein les orbites et même du plastique sur la bite, je vais sûrement être recalé à l'examen du grand sage, mais j'en profiterai quand même pour lui dire ce que j'en pense de l'existence, cette engeance. Et s'il ne voit pas que je suis un ange, alors qu'il change de boulot.
Et si il veut moi je prends sa place.
Y aura des filles et de la ganja, des passions sans limites. Nous nous battrons des ailes et nous volerons pour elles.
Nous mangerons des pommes envenimées et nous cracherons le mal comme un pépin. Nous serons sincères comme jamais, et nous serons beaux pour ça...
Adieu mes amis, priez pour moi...
jeudi 7 janvier 2010
Start Up Weekend
(###) C'est par là.
mardi 5 janvier 2010
Ocean of noise
(###) Ocean of noise - Arcade Fire
In an ocean of noise
I first heard your voice
Ringing like a bell
As if I had a choice, oh well!
Left in the morning
While you were fast asleep
Into an ocean of violence
A world of empty streets
You've got your reasons
And me I've got mine
But all the reasons I gave
Were just lies to buy myself some time
In an ocean of noise
I first heard your voice
Now who here among us
Still believes in choice?
Not I!
No way of knowing
What any man will do
An ocean of violence
Between me and you
You've got your reasons
And me I've got mine
But all the reasons I gave
Were just lies to buy myself some time
I'm gonna work it out
Cause time wont work it out
I'm gonna work it out
Cause time wont work it out for you
I'm gonna work it on out
We are ugly but we have the music
De sublimes HLM de style soviétique. Il y a un moment où les choses sont tellement laides qu'elles acquièrent une sorte de beauté absurde.
(###) [You told me again you preferred handsome men but for me you would make an exception. And clenching your fist for the ones like us who are oppressed by the figures of beauty, you fixed yourself, you said, "Well never mind, we are ugly but we have the music."]
Une des plus belles chansons de Leonard Cohen. Pourtant une des plus crues pour peu qu'on s'intéresse aux paroles.
Indefinitely
(###) [Every day in every way I'm fallin'/ Moments last and lifetimes are lost in a day /I could have seen the light / Circling 'round your reflection / And I'm gonna stay here / Indefinitely / And I'm gonna stay here / So just let me be / Indefinitely]
vendredi 1 janvier 2010
Woke Up New
Il sera toujours temps de se retourner.
En attendant, en attendant et même si c'est avant tout psychologique, je suis content d'entrer dans 2010. Je sais bien qu'entre hier et aujourd'hui la seule chose qui a changé c'est la manière dont je vais interpréter les évènements. Mais c'est la seule manière dont les choses changent. La seule manière de faire changer les choses.
Quand je suis rentré ce matin il y avait un type qui dormait dans le hall de mon immeuble. Pas d'avoir trop fêté le changement de décennie, mais parce que d'habitude il dort dans la rue. Je ne l'ai pas invité à dormir sur mon canapé. Je crois pouvoir affirmer que je ne l'aurais pas fait la veille non plus. Il n'y a pas de morale à cette histoire, mais si je devais prendre une résolution pour 2010, ce serait de lui en trouver une.
Excellente nouvelle année. Et musique.
(###) Je déclare l'état de bonheur permanent. Parce que j'aime bien l'optimisme barbu de Moustaki.