This is your ring, and it's heavy

(###) The Low Anthem - Smart Flesh

United Colors

(###) Elliott Smith - In the lost and found (merci à Benjamin pour la découverte)

Suppléments de mensonge

(###) La ruelle des Morts - Hubert-Félix Thiéfaine

Radio

Un reportage radio sur la Lucha Libre, un bar du cinquième qui accueille des combats de catch amateur.

Don't tell her it isn't so.

Collage dans la nuit, sur un mur de Paris.
(C'est presque un mauvais haïku, dis donc.)

(###) If you see her say Hello - Bob Dylan
Un classique parmi les classiques.

She might be in Tangiers...

Zen (2)

(###) Lise - Paris

Zen (1)

(###) The rain and the sea - Inga Liljeström

Aucun Express

Aucun Express, repris par Noir Désir.
L'album Tels Alain Bashung sort la semaine prochaine.

Quand on vivait mieux

(###) Lise - Un jour en France, une reprise surprenante de Noir Désir. Elle en a fait une de Where is my mind des Pixies aussi. Son album sort bientôt, je crois. Ça donne envie.

Même mes pieds m'abandonnent

(###) Alex Beaupain - I want to go home

Paris est sale, vu du trottoir, du caniveau amer, à boire,
J'ai du glisser sur des feuilles, même les arbres m'en veulent...
Paris est long jusque chez toi, pourquoi c'est dur de marcher droit ?
Y a quelque chose qui déconne : même mes pieds m'abandonnent.

I want to go home
I want to go home
I wanna go home
But I haven't got one anymore.

Paris m'égare, Paris me fuit,
Suis déjà passé par ici,
C'est quoi déjà ton adresse ?
Même ma mémoire me laisse...

I want to go home
I want to go home
I wanna go home
But I haven't got one anymore.

Putain j'ai glissé sur quoi ?
Un chien aboie...
Paris est gris quand vient l'aurore,
Peut-être tu pleures, peut-être tu dors...
Sûrement tu m'attends plus.
Même le ciel me pleut dessus...

I want to go home
I want to go home
...

You're going to be fine

Ci-dessous la version longue d'un texte écrit pour le cours de radio. Il se trouve qu'il va avec la photo.

Se promener cimetière Montparnasse, c’est rendre visite aux morts, mais c’est aussi, forcément, rencontrer les vivants.
 Il y a ceux qui attendent leur train, en traînant leurs lourdes valises à travers les allées, les employés des pompes funèbres qui se chuchotent des plaisanteries à l’abri derrière leur corbillard, et puis ces touristes allemands qui déambulent sous le regard un peu courroucé des familles venues fleurir les tombes.
 Près du robinet, on remplit arrosoirs et bidons en échangeant quelques mots. Il y a les habitués au sourire un peu triste, et puis les nouveaux, aux yeux encore rougis.
 « Excusez-moi, monsieur, vous n‘auriez pas vu la tombe de Jean-Paul Sartre ? »
 Non, on ne l’a pas vu. Il faut dire qu’il y en a, des tombes. Entretenues ou délaissées, coquettes ou dénuées, brisées, rutilantes, kitsch, orgueilleuses parfois, comme cet obélisque majestueux, dressé comme pour défier la tour Montparnasse, que l’on aperçoit au loin. D’autres alignent fièrement les médailles, gagnées par les morts du temps où ils étaient vivants, remises par d’autres vivants, morts aujourd’hui. « Mort pour la France », mais qu’importe, puisque la France, elle, est éternelle. C’est écrit, en tout cas.
 Il y a les HLM aussi, ces caveaux de famille qui abritent, trois, quatre, cinq générations.
 Toutes ces tombes qui rappellent au visiteur que les morts qui les occupent ont aussi eu leur part dans cette comédie humaine qui se joue au-dessus d’eux.
 Une image, pour finir. Celle de cette pierre tombale, grise et quelconque. Dessus, une simple plaque dorée vient rappeler le nom de celui qui repose là. Contre elle, une peluche, blottie, comme pour le rassurer. 

(###) Comme la pluie - Alex Beaupain

Pocket garden

Inauguration d'un "jardin de poche" à Lille-Sud.

(###) Jonsi - Boy Lilikoi

On marche sur la tête

(###) Gaëtan Roussel et Gordon Gano (du groupe américain Violent Femmes, dont le nom a inspiré celui de Louise Attaque) - Trouble

Jusqu'à la prochaine guerre

Photomontage qu'on peut admirer au musée de la Monnaie, à Paris (un lieu qui, heureusement, ne se contente pas d'exposer pièces et médailles d'hier et d'aujourd'hui mais propose souvent des expositions photo de grande qualité). Peur sur la ville, c'est le nom de celle-ci. On y trouve une série de clichés du photographe de guerre Patrick Chauvel, transposés dans notre tranquille capitale par la magie de Photoshop. Comme un rappel que la paix n'est que la période qui sépare deux guerres, si l'on n'y prête pas gare. J'ai choisi cette photo, une des plus sobres, parce qu'elle a été prise à deux pas de l'IFP, et que ce carrefour, j'y passe tous les matins. Le seul élément qui provient de la photo originale, c'est cette fumée noire et grise, qui s'échappait d'une tour de Beyrouth, bombardée par les avions israéliens. Beyrouth dont Patrick Chauvel rappelle qu'avant qu'on s'y promène avec des fusils d'assaut, était une ville normale "avec ses passants pressés de rejoindre les cafés et ses embouteillages". Et puis tout bascule. Comme pour nous rappeler que nous ne sommes pas à l'abri, l'exposition présente aussi des photos de violence urbaine à Paris, bien réelles cette fois. On y trouve en vrac des photos de la libération, des mouvements pro/anti OAS, de mai 68, des émeutes de Villiers-le-Bel, etc. Un mélange un peu hétéroclite et donc moins efficace que la série de Patrick Chauvel. L'exposition se poursuit pour une petite semaine encore.

Anecdote amusante, au milieu de l'exposition, un type est venu me demander si j'étais journaliste. Comme ça, de but en blanc. "- Ben non, pas tout à fait, pas encore. - Ah bon, d'accord excusez-moi". Et ça s'est arrêté là, quand j'ai voulu aller le voir après la visite, il était parti. Je ne sais pas s'il était doué d'un don de prescience approximatif ou si je commence à ce point à ressembler à une caricature de journaliste, mais c'était assez improbable.

(###) Beirut - Postcards from Italy

Why so serious ?

Et l'article qui accompagne la série de photos.

(###) Sonic Youth - BO de Simon Werner a disparu, très bon film français à la Elephant dont j'avais déjà parlé, me semble-t-il.

"Miroir, miroir magique..."

Quand elle ne passe pas de castings, cette candidate est agent EDF.

(###) Ghinzu - Mirror mirror

Histoire côté ouest

Une des joies de ce métier, c'est qu'on fait des rencontres improbables, à peu près tous les jours. Aujourd'hui j'ai assisté à un casting pour une comédie musicale. J'étais bien content d'être de ce côté là de l'appareil photo. Comme titre, je voulais mettre une traduction littérale de Grease (célèbre comédie musicale), mais ça donnait (au choix) "graisse" ou "lubrifiant". West Side Story, c'est pas mal, finalement.

(###) Antibodies - Poni Hoax (Aucun lien, si ce n'est que c'est une chanson un peu dansante, et que décidément ce groupe est très bon.)

Anonyme

En journalisme, le micro-trottoir est rarement l'exercice le plus palpitant. Mais, ça permet de faire des portraits d'inconnus dans la rue sans se faire insulter. Et ça, c'est sympa.

(###) The Do, vus en concert hier soir. Toujours aussi bien.

Aux plus fragiles

L'autre jour, je suis tombé sur l'excellente émission de Manu Katché sur Arte : One shot not. On y voyait Calvin Russell, sorte de Johnny Hallyday authentique, fou, américain, talentueux, indépendant, toxico-fou. Il est mort aujourd'hui ou hier ou il y a deux jours (je perds un peu la notion du temps). Mais c'était chouette.
La preuve.

(###) Our most fragile things - Erica Buettner

Station orbitale - Lille 3000

L'avantage quand on manque d'organisation et qu'on est obligé de faire Lille/Emmerin à pied entre 1h et 3 h du matin, c'est qu'on a le temps d'admirer l'aspect lunaire qui empreint la banlieue lilloise à la nuit tombée.

(###) Ludéal - Mars

Es-tu prêt pour un voyage dans des péninsules martiennes ?
Je t'emmène au-delà de ton aventure humaine.


Au fond d'un laboratoire derrière des vastes machines,
Un chimiste mythomane me teste,
Actionne les bras mécaniques d'engins sonores et bizarres,
Qui recouvrent de parasites sa voix lointaine.

Es-tu prêt pour un voyage dans des péninsules martiennes ?

Je t'emmène au-delà de ton aventure humaine.

Cette science est insolite, découverte par hasard dans un océan de chiffres et d'engrenages,
Ceinturés dans la cabine et saturés d'étincelles, 
Je laissais des vagues sublimes couler dans mes veines.


Dans les sommets d'adrénaline plane encore mon visage,
Dans la navette immobile, fondu sur place.

C'est là que s'achève mon saut dans l'inconnu, 

Et plus tard tu diras combien j'étais téméraire.

Et plus tard tu diras combien j'étais téméraire.

J'était prêt pour un voyage dans des péninsules martiennes, 
Qui m'emmène au-delà de mon aventure humaine.

J'était prêt pour un voyage dans des péninsules martiennes, 

Qui m'emmènent au-delà de mon aventure humaine.

Room 502

Vendredi j'ai accompagné mon camarade Julien sur le tournage d'un court-métrage au 5ème étage d'un hôtel lillois. L'histoire d'une cantatrice à la dérive. En gros.

(###) Chelsea Hotel - Lloyd Cole de l'album I'm Your Fan (album hommage à Cohen, édité par les inrocks), d'où est également tirée cette superbe reprise de First We Take Manhattan par R.E.M. (###)

California Dreamin'

In memory of a lost postcard.

(###) California Dreaming - The Mamas & The Papas

Enfants de la balle

(###) This house is a circus - Arctic Monkeys

Regards complices

(###) No trust - The Black Keys
J'avoue que j'étais passé au travers à la première écoute. J'ai bien fait de donner une deuxième chance à l'album : un blues/rock péchu de grande qualité.

Unmade Beds

Pour protester contre la fin de la trêve hivernale, une petite centaine de personnes se sont rassemblées jeudi, place de la République à Lille. Quelques portraits de manifestants. 

(###) Surrender - (We are) performance (extrait de la bande originale du film Unmade Beds)